Après l'ouverture de la campagne 2013 de lutte contre les feux de forêt par le Ministre de l'Intérieur Manuel Valls, ce 13 juillet dans l'Hérault, le dossier de presse annuel du Ministère vient de paraître.
Au bord du Lac de Salagou (34), le Ministre a rencontré l'ensemble des acteurs du dispositif de lutte contre les feux de forêts. Il a transmis un "message de vigilance et de civisme aux Français", rappelant que la majorité des feux de forêt ont une cause humaine.
Le dossier de presse du Ministère de l'Intérieur présente le dispositif 2013 de lutte contre les incendies de forêt. Il détaille notamment les moyens nationaux d'intervention, à savoir :
- 3 unités d'instruction et d'intervention de la Sécurité civile (650 hommes) dont les matériels ont été adaptés pour une meilleure complémentarité avec les services de secours locaux ;
- une dizaine de colonnes zonales de sapeurs-pompiers (750 hommes) ;
- des moyens mis à disposition par le ministère de la Défense : près de 210 hommes associés à la surveillance, 2 hélicoptères de manœuvre et 1 hélicoptère léger ;
- une flotte aérienne polyvalente : 12 Canadairs CL 415, 9 Trackers et 2 Dash 8.
L'état consacre toujours
plus de 120 millions d'euros à la prévention et à la lutte contre les incendies, comme en 2012. Le budget du Ministère de l'Intérieur consacré à la lutte est de 96,4 millions d'euros, soit en légère baisse par rapport à 2012 (-700 000 euros).
Des moyens sont détachés en Corse et dans le Sud Ouest afin d'apporter à ces régions le renfort national potentiellement nécessaire ; la première en raison d'espaces naturels considérables sur un relief peu accessible et d'un risque plus important, et la seconde en raison d'accès plus difficiles et de l'augmentation de la combustibilité des forêts suite à la tempête Klaus de 2009. En conséquence de l'incendie de 2011, la Réunion a également bénéficié en 2012 de moyens pré-positionnés au début de la période sensible.
Le bilan des incendies en 2012 fait état de
8600 ha brûlés, dont 4400 ha en zone méditerranéenne. Celle-ci reste donc la plus touchée, bien que sa part dans le bilan final (47 % en 2012) tende depuis plusieurs années à diminuer (70 % auparavant).
La surface touchée par les flammes en 2012 a représenté moins de la moitié des surfaces moyennes incendiées ces 10 dernières années (19900 ha). Cela s'explique notamment par des conditions météo particulières (précipitations de la deuxième partie du printemps 2012).
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